Trafic de glyphosate pour des usages non agricoles

De lourdes peines demandées par le parquet à l’encontre du prévenu qui a vendu à des particuliers des herbicides à base de glyphosate et interdits pour ce type de vente.

Vente de bidons de glyphosate : rappel des faits

Notre association a été alertée début 2023 par un lanceur d’alerte d’un potentiel trafic d’herbicides à base de glyphosate. La vente de ces produits étant réalisé par un individu à destination de particuliers ce qui est interdit depuis l’entrée en vigueur de la loi Labbé en 2019. Un trafiquant a été identifié et mis en examen pour revente de produits phytosanitaires à hauteur de 170 000€. Il aurait écoulé près de 9000 litres de produits. Notre association s’est portée partie civile dans le cadre de ce dossier.

Procès pour trafic de glyphosate : l’audience au tribunal correctionnel de Tours.

Ce 23 mai se tenait l’audience au tribunal correctionnel en l’absence du prévenu qui a semble-t-il quitté la France pour retourner en Thaïlande, son lieu de résidence. Notre association y était représentée par Maitre Philippe de Castro du cabinet TTLA. Après que les diverses parties civiles aient fait leur plaidoirie, le parquet s’est exprimé et a pris des réquisitions sévères contre le prévenu : 18 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis, mandat d’arrêt pour la partie ferme de la peine, confiscation des sommes saisies et 10.000 euros d’amende.

L’affaire est mise en délibéré au 15 juin à 13h30. 

« Générations Futures rappelle que, depuis l’adoption de la loi dite Labbé, la vente et la détention de produits pesticides pour un usage non agricole (jardiniers et collectivités) sont interdites par la loi et passible de lourdes peines. Notre association attend donc des peines exemplaires contre toutes celles et ceux qui s’adonneraient à ce type de trafic soit en passant par Internet soit en revendant des produits autorisés en agriculture. » déclare Nadine…

La suite est à lire sur: www.generations-futures.fr
Auteur: nadine