Depuis sa réélection, Donald Trump a multiplié les attaques contre les droits fondamentaux des personnes transgenres, dans un contexte d’hostilité croissante à l’égard des minorités. Cette situation fait écho à la montée des idées réactionnaires en France.
La stigmatisation des personnes trans est explosive ; y compris au sein de certains courants soient disant féministes qui incitent à la stigmatisation des personnes déjà marginalisées. On fait le point.
La transphobie de l’institution Trump
Ces dernières semaines, le président américain a intensifié les mesures régressives visant les personnes transgenres, remettant en cause plusieurs acquis récents en matière de droits civiques. Par exemple, un décret exige désormais que les documents d’identité fédéraux reflètent le sexe assigné à la naissance, excluant l’identité de genre.
Cette mesure d’atteinte aux droits humains fondamentaux risque de priver de nombreux individus trans et non-binaires de l’accès à leurs documents officiels, avec des conséquences majeures sur leur vie quotidienne.
L’administration américaine a également entrepris de supprimer des sites web fédéraux tout contenu lié aux communautés LGBTQI+, affectant des milliers de pages. Cette initiative a entraîné la disparition de ressources essentielles pour ces communautés, notamment des informations sur la santé, des guides de soutien et des données sur les droits civiques. En outre, une proposition de loi en Arizona vise à interdire l’utilisation de pronoms par les étudiants transgenres, sauf autorisation écrite des parents. Une mesure qui va les mettre en danger, dans un contexte déjà hostile.
Les personnes trans sont désormais également interdites de rejoindre l’armée, mesure que les organisations de défense des droits humains dénoncent comme une purge. Elle est actuellement contestée en justice, pour violation des droits…
Auteur: Elena Meilune