Le droit, c’est bien. Le droit, ici comme ailleurs, en France comme partout, est ce qui, en nous fixant des limites – et tout aussi bien quelques-uns de ces tabous dont les droites psalmodient tous les trois matins qu’il conviendrait qu’on les brisât – et en nous indiquant ce qu’il nous est permis de dire (ou pas) et de faire (ou pas) en société sans nuire à nos entours, nous protège, individuellement et collectivement, et nous aide à vivre ensemble au sein d’une même humanité.
Ici, le droit dit par exemple qu’il n’est pas permis, comme le rappelle utilement le touffu site officiel de l’administration française, de « manifester de la haine à l’égard de certaines personnes en raison de leur couleur de peau, de leur origine, de leur religion, de leur sexe, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur handicap ». Autrement (et plus simplement) dit : le droit français punit, en même temps que d’autres provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence, l’antisémitisme, et plus généralement le racisme, comme l’ont expérimenté quelques fameux éditocrates.
Le droit international, tel qu’il a été conçu et installé au sortir de l’immense cauchemar du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale, interdit quant à lui les crimes de guerre et contre l’humanité – dont, singulièrement, le pire d’entre tous : le génocide.
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Mais depuis bientôt huit mois – depuis le début de la riposte israélienne à l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023, riposte qui a déjà fait, au jour où ces lignes sont écrites, plus de 36 000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants –, des gens très comme il faut vont répétant, jour…
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Auteur: Sébastien Fontenelle