Travailler moins, c’est bon pour le climat

 

« Nous savons déjà que la semaine de quatre jours est bonne pour la santé mentale et le bien-être des travailleurs, mais ce rapport prouve qu’elle peut également être un grand pas pour l’environnement », expliquait fin mai au journal britannique The Guardian, Joe Ryle, un militant de la campagne en faveur de la journée de quatre jours.

Une étude, réalisée conjointement par l’ONG environnementale Platform London et par la Campagne pour la semaine de 4 jours avance que le passage à une semaine de quatre jours, sans perte de salaire, d’ici 2025, réduirait les émissions de CO2 du Royaume-Uni de 127 millions de tonnes. Soit une baisse supérieure à 20 %. Autant que de la suppression de l’ensemble des voitures individuelles.

Principale raison de cette décrue, le moindre nombre de déplacements domicile-travail, ainsi qu’une moindre émission de CO2 sur les lieux de travail. Ces derniers étant moins longtemps en activité. Parallèlement, le temps libéré augmenterait le nombre d’activités à faible émission de carbone : du repos à l’exercice, en passant par les activités sociales et les activités en famille. Enfin, les partisans d’une semaine de travail réduite à quatre jours affirment que cela créerait des emplois et améliorerait la santé mentale et physique des personnes, tout en renforçant « les familles et les communautés ».

Une vision à rebrousse poil de l’obsession des politiques français : du « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy, au « il faudra travailler plus longtemps » asséné à longueur de temps par Emmanuel Macron.

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Auteur: Stéphane Ortega