Tribune : #NousSommesAnticor ou quand des citoyennes et des citoyens ordinaires sortent de l’ombre pour dire la vérité.

Mu.es par une déception commune face à l’impunité dont certaines personnalités politiques ou de pouvoir peuvent bénéficier dans notre pays, nous ne comptons pas les heures passées ni l’énergie dépensée dans cette lutte inégale mais nécessaire. Parents, filles et fils d’agriculteurs, ouvriers, enseignants, avocats, étudiants, anciens policiers, opticiens, médecins, travailleurs sociaux, conseillers municipaux, auto-entrepreneurs, magistrats, syndicalistes, chefs d’entreprise, retraités, chômeurs, smicards, militants politiques ou simples citoyens, de droite, de gauche, du centre ou de nulle part…peu importe qui nous sommes et d’où nous venons. Cette question, nous ne nous la posons pas car une seule chose nous motive : lutter contre toutes les formes de corruption. En cela, nous œuvrons ENSEMBLE, au-delà de nos obédiences, au-delà des origines sociales, au-delà des clivages et des séparatismes qui feraient de nous des prisonniers de l’ignorance. Nous sommes les membres d’une association née il y a 20 ans. Nous sommes Anticor et il nous faut rétablir la vérité.

A l’origine association d’élus et de fonctionnaires, Anticor a été fondée en juin 2002 pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs.

Avec les lanceurs d’alertes, Anticor s’implique dans des affaires judiciaires en signalant aux parquets des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale. Agréée par le Ministère de la Justice et la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique, Anticor s’engage aux côtés des citoyens pour se constituer partie civile et permettre une instruction impartiale des dossiers par des juges indépendants.

Anticor ce sont des citoyens militants qui sont parvenus à dépasser les clivages politiques et sociaux pour se centrer sur l’une des luttes les plus complexes qui soit : la lutte anti-corruption. Les chiffres sont alarmants. Pour reprendre le titre d’un article publié dans la page Economie du Figaro en décembre 2017 : « la corruption gangrène le monde ». Et la France n’échappe pas à cette pandémie et se place désormais en 23ème position, derrière l’Uruguay et les Emirats Arabes Unis dans le dernier classement de l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency International.

A l’échelle de l’Europe, la corruption coûterait entre 179 et 990…

La suite est à lire sur: www.anticor.org
Auteur: Maïlys