Trois hommes mis en examen pour l’enlèvement d’un opposant au régime algérien

Trois hommes, dont un travaille dans l’un des consulats d’Algérie en France, ont été mis en examen vendredi 11 avril à Paris, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement fin avril 2024 sur le sol français d’un opposant au régime algérien, l’influenceur Amir Boukhors.

Poursuivis pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire en relation avec une entreprise terroriste, ces hommes âgés d’une cinquantaine à une soixantaine d’années, sont également mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle, a indiqué samedi 12 avril le parquet national antiterroriste (Pnat).

Si l’un d’eux travaille dans un consulat d’Algérie en France, « la question de l’immunité diplomatique se posera dans la procédure » pour ce suspect, qui ne bénéficie pas d’un passeport diplomatique, mais d’un passeport de service, a souligné l’une des sources proches du dossier à l’AFP. L’enquête a aussi mené à une deuxième mise en examen, celle d’un « père de famille » franco-algérien, « proche » de ce membre du consulat d’Alger, selon plusieurs sources. Le troisième mis en examen connaissait les deux premiers.

« Intimidation et terreur »

Amir Boukhors, alias « Amir DZ », influenceur algérien, a fait « l’objet de deux agressions graves, une en 2022 et une autre dans la soirée du 29 avril 2024 », a rappelé son avocat Eric Plouvier, contacté par l’AFP.

L’enquête, d’abord ouverte au parquet de Créteil, a été reprise par le Pnat en février dernier. Un changement de juridiction et l’ouverture d’une information judiciaire qui s’en est suivie « montrent qu’une puissance étrangère, l’Algérie, n’a pas hésité à mener une action violente sur le sol français par l’intimidation et la terreur de nature à porter atteinte à la vie », a estimé le conseil de l’influenceur Amir Boukhors alias…

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Auteur: La Croix (avec AFP)