L’anxiété et la dépression sont les troubles de santé mentale les plus répandus dans le monde : environ 280 millions de personnes souffrent de dépression, et 1 personne sur 3 sera victime, à un moment ou un autre de son existence, d’un trouble correspondant aux critères diagnostiques d’un trouble anxieux. Heureusement, les options de traitement efficaces ne manquent pas : on peut notamment citer les médicaments, la psychothérapie, les modifications de mode de vie et la neurostimulation.
Souvent, médecins et thérapeutes recommandent d’ailleurs à leurs patients de mettre en œuvre plusieurs approches simultanément , en associant par exemple une thérapie et un traitement médicamenteux. Ce conseil découle de l’idée que si la personne traitée réagit correctement à l’une ou l’autre des approches prescrites, le bénéfice aurait été retardé d’autant (ou aurait été moindre) si lesdites approches avaient été employées l’une après l’autre.
Néanmoins, historiquement, la plupart des études scientifiques menées pour évaluer l’efficacité des traitements destinés à soigner les troubles psychiques ont été conçues pour tester chaque approche individuellement. Elles consistent généralement à comparer les effets d’un traitement fourni à des patients par rapport à la situation d’un groupe témoin, ayant reçu un placebo (dans le cas des médicaments) ou été placé sur liste d’attente (dans les cas d’une psychothérapie).
Étant moi-même psychologue clinicienne et chercheuse en neurosciences, j’ai travaillé à intégrer les connaissances de ces deux domaines afin d’élargir le champ des options thérapeutiques disponibles pour les personnes souffrant de dépression, d’anxiété et de troubles associés.
Mes recherches m’ont appris que lorsque l’on conçoit un plan de prise en charge, il est important d’accorder une attention minutieuse à façon dont vont s’articuler les…
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Auteur: Rebecca Price, Associate Professor of Psychiatry and Psychology, University of Pittsburgh