« Partout où je vais, je dis aux gens : “Écoutez, vous n’êtes peut-être pas syndiqué, mais vous feriez bien de remercier un syndicaliste… pour la semaine de cinq jours. Vous feriez bien de remercier un syndicaliste pour les arrêts maladie. Vous feriez bien de remercier un syndicaliste pour les congés payés. Parce que nous le savons : lorsque les salaires des syndiqués augmentent, les salaires de tout le monde augmentent.” » Le 2 septembre dernier, la vice-présidente et candidate démocrate à l’élection présidentielle aux États-Unis Kamala Harris prenait la parole lors d’un événement organisé à l’occasion de la fête du Travail américaine.
Quelques semaines plus tard, l’ancien président et candidat républicain Donald Trump privatisait un restaurant McDonald’s pour y servir des frites à l’occasion d’une grande opération de communication. En ligne de mire : les travailleurs, indépendamment de leur engagement syndical. Courtisés depuis des mois, les syndicats pourraient peser gros dans l’élection présidentielle américaine qui se tient le 5 novembre.
La majorité des syndicats, une trentaine au total, ont apporté leur soutien à la candidate démocrate Kamala Harris. Parmi les plus importants alliés de l’actuelle vice-présidente, on compte notamment la Fédération américaine du travail – Congrès des organisations industrielles (AFL-CIO), une fédération de syndicats comptant près de 12,5 millions de membres ; la National Education Association, la première organisation syndicale des États-Unis du haut de ses trois millions de membres ; l’Union internationale des employés des services (deux millions de syndiqués) ; la Fédération américaine des enseignants (1,7 million de membres), le « syndicat des métallos » United Steelworkers (1,2 million) ; ou encore le syndicat automobile United Auto Workers (400 000 membres)…
Joe Biden sur les piquets de grève
« La vice-présidente…
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Auteur: Apolline Guillerot-Malick