Turquie : Erdogan profite-t-il du séisme ?

Le sud de la Turquie et le nord de la Syrie n’en finissent pas de sombrer dans l’horreur. Hier, deux nouveaux séismes ont frappé la région de Hatay, déjà meurtrie le 6 février dernier.

Depuis cette date, le nombre de morts ne cesse de grimper. On en compte déjà plus de 41 000, essentiellement en Turquie… tandis que côté Syrie, en plus des milliers de morts, la situation est empirée par la guerre civile, et un régime politique fortement autoritaire tenu par Bachar el-Assad depuis maintenant près de 23 ans, à la tête d’un parti unique.

Côté turc, le pays présidé par Recep Tayyip Erdoğan a un fonctionnement politique pas si éloigné de celui de l’Etat français. Avec, en plus, une nette tendance à l’autoritarisme et à l’intrusion du religieux en politique, qui vient affaiblir la promesse du République Laïque.

Évidemment, ce sont les populations locales qui subissent tout cela. Mais une particulièrement.

Entre attentats meurtriers à Paris, répression politique en Turquie, bombardements en Syrie, et séismes historiques, la communauté kurde encaisse les coups les plus rudes depuis des années. Celle-là même qui avait combattu Daesh et l’EI avec un héroïsme célébré dans le monde entier. Et pourtant, aujourd’hui les Kurdes se disent abandonnés par la communauté internationale.

Pour faire le point sur la situation, Cemil Sanli invite Berivan Firat, porte-parole des relations extérieures du Conseil démocratique kurde en France. 

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Auteur: Le Média