Le 25 septembre 2024, un rapport sénatorial d’information à l’initiative du Sénateur Les Républicains Jean BACCI, a été publié concernant l’Office Français de la Biodiversité (OFB), quatre ans après sa création. Si ce rapport reconnait le rôle de l’OFB qui a permis des avancées significatives dans la protection des espèces et des milieux naturels, il attaque à mots à peine couvert le rôle « de police » pour tant si important et nécessaire rempli par les agents lorsqu’il s’agit de faire respecter la règlementation environnementale.
Un rôle central pourtant affaibli par des attaques répétées
L’OFB, né de la fusion de plusieurs opérateurs dédiés à la gestion de l’eau, de la chasse et de la nature, a été conçu pour être un acteur clé de la protection environnementale en France. Depuis sa création, l’établissement s’est vu confier des missions de police environnementale et des prérogatives sur tout le territoire, avec des agents déployés pour surveiller et protéger la biodiversité.
Cependant, malgré ses objectifs ambitieux, le rapport se plait à souligner un soi-disant déficit de légitimité, particulièrement dans sa mission de police environnementale. Les tensions sur le terrain, notamment avec les acteurs agricoles et cynégétiques, restent un point de friction comme si la responsabilité de ces tensions portait sur les seules épaules des agents de l’OFB Les auteurs du rapport recommandent de renforcer la coopération avec les élus locaux, et de mieux équilibrer les actions de prévention et de répression pour une meilleure acceptation de son rôle. Une façon sympathique de demander aux agents de l’OFB de ne pas faire leur travail et de ne pas user de leur pouvoir de police ? L’autorité et le respect des lois seraient à moduler en fonction des acteurs qui ne respectent pas les législations ?
Un soutien indispensable malgré les critiques
Générations Futures exprime…
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Auteur: nadine
