Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), l’intensification des hostilités dans la région de Kharkiv a provoqué une nouvelle vague de déplacements, les populations fuyant vers des lieux plus sûrs.
« Plusieurs vagues d’attaques dans la région de Kharkiv au cours des derniers jours ont fait plus de morts et de blessés parmi les civils, et ont entraîné une destruction massive des systèmes énergétiques, des habitations et d’autres infrastructures civiles, ce qui a provoqué un déplacement accru des communautés frontalières et de première ligne », a détaillé l’OCHA dans son dernier rapport de situation.
200.000 familles privées d’électricité
Les efforts déployés par le gouvernement depuis le 10 mai ont permis d’évacuer plus de 4.000 civils vers des zones plus sûres dans l’oblast et dans d’autres parties de l’Ukraine à la date du 12 mai, selon les autorités locales.
Selon l’OCHA, les autorités de l’oblast ont également confirmé qu’au moins 30 % de ces personnes cherchent à se loger dans des centres collectifs d’hébergement temporaire dans l’oblast, tandis que d’autres auraient trouvé des solutions chez des parents ou des amis.
Selon les rapports des médias, l’Ukraine a déclaré vendredi que la Russie avait lancé une attaque dans la région de Kharkiv, faisant de petites avancées dans une zone frontalière d’où elle avait été repoussée il y a près de deux ans. La région de Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, qui comptait 1,5 million d’habitants avant la guerre, ne se situe qu’à 30 kilomètres de la frontière russe.
Face à ce nouvel assaut russe, le ministère ukrainien de l’Energie a signalé le 8 mai une limitation de l’approvisionnement en électricité pour les consommateurs privés dans l’oblast de Kharkivska, alors que près de 200.000 familles n’ont toujours pas accès à l’électricité après…
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Auteur: Nations Unies FR