« Ukraine : pourquoi le Pentagone et la CIA détestent Julian Assange. » — Jacob G. Hornberger

Pourquoi détestent-ils tant Assange ?

Parce qu’il a divulgué au peuple américain des secrets de la face cachée de l’establishment sur la sécurité nationale des États-Unis. Dans une structure gouvernementale de type État de sécurité nationale, c’est l’une des infractions les plus graves qu’une personne puisse commettre.

Prenons, par exemple, un certain câble (illustration : V.F) que l’organisation d’Assange, WikiLeaks, a révélé au monde. Le câble a été envoyé en 2009 – il y a 13 ans – par William J. Burns, l’ambassadeur américain en Russie.

Câble a été envoyé en 2009 – par William J. Burns, l’ambassadeur américain en Russie

Il a déclaré en partie :

L’élargissement de l’OTAN, en particulier à l’Ukraine, reste une question « émotionnelle et névralgique  » pour la Russie, mais des considérations de politique stratégique sous-tendent également une forte opposition à l’adhésion à l’OTAN pour l’Ukraine et la Géorgie. En Ukraine, il s’agit notamment des craintes que la question puisse potentiellement diviser le pays en deux, conduisant à la violence ou même, selon certains, à une guerre civile, qui obligerait la Russie à décider d’intervenir ou non. De plus, le GOR et les experts continuent d’affirmer que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN aurait un impact majeur sur l’industrie de la défense russe, les relations familiales russo-ukrainiennes et les relations bilatérales en général…

…Lors de son examen annuel de la politique étrangère de la Russie les 22 et 23 janvier (réf. B), le ministre des Affaires étrangères, M. Lavrov, a souligné que la Russie devait considérer l’expansion continue de l’OTAN vers l’est, en particulier vers l’Ukraine et la Géorgie, comme une menace militaire potentielle. Alors que la Russie pourrait croire les déclarations de l’Occident selon lesquelles l’OTAN n’est pas dirigée contre elle, lorsqu’on examine les récentes activités militaires dans les pays de l’OTAN (établissement de sites d’opérations avancées des États-Unis, etc.), il faut les évaluer non pas en fonction des intentions déclarées, mais en fonction du potentiel….. Si la Russie s’est fortement opposée à la première vague d’élargissement de l’OTAN au milieu des années 1990, elle se sent aujourd’hui capable de répondre plus fermement à ce qu’elle perçoit comme des actions contraires à ses intérêts nationaux.

Maintenant, gardez à l’esprit quelque chose d’important : l’ambassadeur américain Burns est devenu…

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Auteur: Jacob G. Hornberger Le grand soir