Avec la compagnie Cacahuète, il a troublé l’ordre culturel public durant 15 ans. Aujourd’hui, il transmet sa passion pour la photographie dans sa galerie de la rue de Tunis, l’un des sept lieux de la programmation “off” d’ImageSingulières.
“Quand je serai grand, je serai photo-reporter et je ferai le tour de la Terre”, professait le jeune Pascal Larderet, tout en photographiant son Cantal natal avec son premier appareil, un argentique. C’était sans compter sur Cupidon qui d’une flèche le fit tomber dans les bras d’une Sétoise. Par amour, Pascal pose ses valises en 2002 sur l’île singulière. Il ne devient pas photographe, mais qu’importe : des images fortes, il en fabrique durant 15 ans avec Cacahuète, une compagnie dédiée aux spectacles de rue, créée en 1984.
Éloge du mauvais goût
Cacahuète, c’est “l’aventure scandaleuse” de seize artistes, revendiquant un certain mauvais goût et le droit de ne pas plaire à tous. “On nous a invité dans plein de festivals, on s’est même produit à Sao Paulo“, se remémore le soixantenaire dans son “Petit lieu”, rue de Tunis. Sa galerie fait partie des sept lieux d’expositions d’Itinérances Foto, la première programmation “off” du festival ImageSingulières.
Une famille cherche désespérément le chemin du cimetière en portant le cercueil de la mère défunte. Déambulation tragi-comique d’un enterrement dans la ville. Cacahuète improvise avec la circulation, les commerces, l’architecture, le public, la rue… Les terrasses de café, les travaux, les transports publics, la rivière, les escaliers, les parcs, les fontaines, la gare… Source : Un montage photo de 1’55 » signé François Mary.
La presse : « Les allumés de Cacahuète sèment le rire, provoquent l’hystérie et transgressent nos pudeurs » Die Welt – Berlin .
En 2019, la compagnie de théâtre Cacahuète installée…
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Auteur: Claude Morizur