Un an après Lubrizol, les Rouennais manifestent pour la vérité

  • Rouen (Seine-Maritime), reportage

Samedi 26 septembre, un millier de personnes, selon les organisateurs et 580 selon la police, ont manifesté à Rouen, un an après l’incendie de l’usine Lubrizol, classée Seveso seuil haut. Ils répondaient à l’appel du collectif de victimes regroupant une cinquantaine d’associations. Ils ont encore en mémoire le ciel recouvert de l’épaisse fumée noire et demandent la vérité et la justice aux pouvoirs publics.


Devant l’usine Lubrizol, Christophe Holleville du collectif des victimes dénonce « le sketch » de la veille, où lors de la réunion à la métropole, Bruno Leclerc, le président du collectif, a été empêché d’entrer malgré son invitation. Pire, il dénonce le vol la veille du dossier des victimes. La vitre de son camion a été fracturée et seul ce dossier a été volé. Il a été retrouvé le lendemain sur les bords de la Seine par un sans-domicile, qui l’a déposé dans les locaux de France Bleu.


Devant l’usine Lubrizol, au début de la manifestation. Plusieurs collectifs et partis étaient présents comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Greenpeace ou les Verts.


Après l’accident survenu à Lubrizol, les autorités n’avaient pas relevé de pollution majeure dans ce qu’elles appellent le bruit de fond : la (« concentration représentative ambiante en un élément, en un composé, ou en une substance dans un milieu donné, d’un territoire donné »).


La banderole en tête de la manifestation au départ de l’usine Lubrizol indique « Lubrizol coupable ». Dans le cortège, un slogan revient « Et hop, Lubrizol, et nos poumons s’envolent ! »


Un autre slogan revient tout le long de la manifestation : « Lubrizol coupable, État complice ! » entonné par les centaines de personnes présentes.


Adrien, 31 ans, est prof. Habitant de la…

Auteur : Reporterre
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