Les combats entre factions militaires rivales ont tué des milliers de civils depuis leur début le 15 avril 2023. Plus de six millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, tandis que près de deux millions de réfugiés ont fui vers les pays voisins. Près de 24 millions de personnes ont besoin d’aide, dont 18 millions souffrent d’insécurité alimentaire critique, selon l’ONU.
Violences sexuelles
« Il est plus que temps que cette guerre dévastatrice cesse », a déclaré Mohamed Chande Othman, Président de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits pour le Soudan, qui a été établie en octobre dernier par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. « Les parties belligérantes doivent mettre un terme immédiat à toutes les violences, y compris les violences sexuelles et basées sur le genre, et tenir les auteurs de graves violations des droits humains pour responsables de leurs actes ».
« Les parties belligérantes au Soudan sont légalement tenues de protéger les civils, mais elles n’ont montré que peu d’intérêt à cet égard », a affirmé M. Othman. « Nous enquêtons actuellement sur des informations alarmantes faisant état d’attaques répétées contre des civils et des infrastructures civiles, notamment des hôpitaux et des écoles ».
La Mission d’établissement des faits a déclaré que des attaques contre des convois et infrastructures humanitaires ont été signalées, ce qui semble être des violations évidentes du droit international humanitaire.
« Les agences humanitaires persévèrent même s’il y a eu des attaques et des pillages visant des convois, du personnel et des entrepôts humanitaires », a souligné Mona Rishmawi, membre de la Mission.
« Nous enquêtons également sur le blocage délibéré de l’aide humanitaire destinée aux civils vivant dans les zones contrôlées par la partie adverse », a-t-elle ajouté. « Les parties au conflit doivent garantir et…
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Auteur: Nations Unies FR