Le Collectif La Voie Est Libre a eu accès aux plannings des travaux de l’autoroute A69 Castres-Toulouse, cette aberration écologique et juridique décriée localement. Cela lui a permis de découvrir les mensonges du concessionnaire Atosca sur leur prétendu avancement quand la moitié du chantier n’est en réalité pas commencée. Mais pourquoi mentir ? Quelle incidence sur la lutte écologiste contre cette bétonisation ? Réponses.
En prétendant que les travaux sont bien avancés, Atosca espère très certainement que tout retour en arrière paraisse et devienne impossible. Cette stratégie intervient alors même qu’un jugement pour annuler l’Autorisation Environnementale du projet est attendu prochainement.
Nous relayons les révélations éclairantes de La Voie est libre à ce sujet :
Communiqué : « Au moins un an de retard depuis le début du chantier ! »
Depuis de longs mois, Atosca annonce que les travaux de l’A69 avancent conformément au planning, pour une mise en service en septembre 2025. Après sa stratégie de « simplification de communication » évoquée lors de son audition en commission parlementaire le 4 avril 2024, Martial Gerlinger franchit le cap de mensonges grossiers avec ses récentes déclarations.
« Atosca a donc tout intérêt à annoncer un avancement imaginaire pour influencer les politiques et le tribunal administratif »
Avec la bénédiction des services de l’État, l’objectif est simple : donner l’impression de maîtrise et d’avancement sur ce dossier en attendant le jugement du recours sur le fond qui pourrait annuler l’Autorisation Environnementale (AE) prochainement. Atosca a donc tout intérêt à annoncer un avancement imaginaire pour influencer les politiques et le tribunal administratif, sachant qu’il serait remboursé en cas d’annulation de l’AE. Mais au-delà du monde merveilleux d’Atosca, il y a la vraie vie !
La moitié du chantier n’est pas…
La suite est à lire sur: mrmondialisation.org
Auteur: Mr Mondialisation