Un an de Twitter sous Elon Musk : joyeux anniversaire mon désamour.

L’affaire du rachat de Twitter par Elon Musk fut, dans les faits, dans la narration et dans les circonstances, tellement surréaliste et rocambolesque que même le fait de s’accorder sur une date anniversaire demeure compliqué. Mettons qu’il s’agisse du 28 Octobre. Un anniversaire du désamour d’une partie de l’audience du réseau devenu X.

Vous lirez, dans Libération, quelques rapides éléments d’analyse dans l’échange que j’ai eu avec Elise Viniacourt (merci à elle).

Twitter (avant, pendant et qui sait, peut-être même après Elon Musk) est l’un des biotopes informationnels qui est au coeur de mes activités d’enseignant et de chercheur.

Quelques temps après le rachat de Twitter par Musk je publiais dans le média AOC une analyse intitulée et reprise sur mon blog avec quelques compléments :  “L’oiseau, le milliardaire et le précipice“. Sans vouloir me vanter (perdu 😉 je ne crois pas avoir lu meilleure analyse de là où nous en sommes un an plus tard.

Pour cet anniversaire particulier je vous propose donc à la (re)lecture, une série de billets d’analyse qui retracent (en partie) l’histoire de ce média social si particulier. Qui fut si longtemps capable d’épouser la forme de chacun de nos soliloques pour aujourd’hui n’être essentiellement que la voix de son maître. Et qui est l’ultime démonstration d’un fait social autant que technologique : ouvrir le code des algorithmes ne suffit plus.

Car si Elon Musk doit nous servir à quelque chose, c’est à cela : il est l’éclatante et implacable démonstration que le principal problème des médias sociaux ne vient pas de leurs algorithmes mais des choix de ceux qui les dirigent et de la manière dont ces choix finissent par faire système et emprise sur le monde. 

2009

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Auteur: Olivier Ertzscheid