Un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Marie Matagne, opposé au nucléaire militaire

Président de l’association Action des citoyens pour le désarmement nucléaire (ACDN), Jean-Marie Matagne vient d’officialiser sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. Engagé de longue date contre le nucléaire, tant militaire que civil, cet habitant de Saintes, en Charente-Maritime, entend imposer ce sujet dans la campagne et porter le débat à l’échelle du pays.

« L’objectif, c’est de parler du désarmement nucléaire, le plus grave problème que l’Humanité ait à résoudre », a-t-il dit au Parisien. Le militant chevronné n’en ait pas à son premier coup d’essai. En 2002, il avait déjà tenté de se présenter à l’élection présidentielle. Il avait alors obtenu une dizaine de parrainages, tous accordés dans les Charentes. En 2016, il s’était aussi porté candidat à la primaire du parti écologiste avant de se retirer de la course. Désormais non encarté, proche des Gilets jaunes, il retente sa chance et souhaite rallier différents mouvements citoyens pour défendre « un monde décarboné, dénucléarisé et démilitarisé ».

Nous publions ci-dessous une tribune écrite à l’initiative de son association l’ACDN. Elle a reçu le soutien de 45 responsables associatifs, élus, artistes et écrivains, dont une quinzaine à l’étranger. Chacun peut lui apporter son soutien, rappelle Jean-Marie Matagne.


Affirmer la vie contre la terreur atomique

Il y a 60 ans, le 24 novembre 1961, l’Assemblée générale de l’ONU déclarait formellement que « tout État qui emploie des armes nucléaires et thermonucléaires doit être considéré comme violant la Charte des Nations Unies, agissant au mépris des lois de l’Humanité et commettant un crime contre l’Humanité et la civilisation » (Résolution 1653 XVI).

Aujourd’hui, à 100 secondes de l’Apocalypse selon le Bulletin des savants atomistes, l’humanité menacée dans sa dignité et son existence même doit disposer d’un droit fondamental : le droit à la vie, avec pour corollaire le droit des peuples à disposer pacifiquement de leur survie.

D’après la déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948, « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité » (Article 1), « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » (Article 3) et « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans…

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Auteur: Reporterre