Un chauffeur routier a perdu la vie au travail ce jeudi 14 janvier, sur l’autoroute A9 à la hauteur de Mèze. Depuis le début de l’année, 14 personnes sont mortes au travail en France. Spoiler : ce ne sont ni nos parlementaires, ni les plus grassement payés des entrepreneurs français !
Aux alentours de 13h hier, un homme d’une cinquantaine d’année est mort après que son camion, rempli d’oranges, se soit renversé sur la chaussée de l’A9 à la hauteur de Mèze.
En moyenne, ce sont entre 500 et 550 travailleurs qui meurent officiellement reconnus par la caisse d’assurance maladie comme victimes d’accidents du travail. Les statistiques elle-même de l’assurance maladie sont lapidaires sur le sujet, et ne permette pas une vision très fine, sectorielle, des accidents non-mortels. Comme si tout ceci relevait au final d’une simple fatalité, et non d’une véritable question de santé publique. C’est que la question se politise très facilement. C’est une jauge de ce que deviennent les conditions de travail sous les coups de boutoirs patronaux, quand les gouvernements successifs leur donnent les pleins pouvoirs dans tous les domaines.
Les suicides ne sont jamais comptés en accident du travail. Pourtant, on constate une augmentation spectaculaire du nombre d’affections psychologiques liées au travail, avec 23% de hausse entre 2017 et 2018.
Le média « Le travail tue » recense les morts du salariat moderne. Depuis le début de l’année 2021, on compte déjà 14 victimes d’accidents mortels. Spoiler : ce ne sont ni nos parlementaires qui votent les lois sur le code et le marché du travail- 5 362,92 euros net de salaire, sans les indemnités, pour un député – ni les plus grassement payés des entrepreneurs français -dont les privilèges sont classiquement justifiés par une prise de risque- qui sont les premiers concernés !
On compte parmi eux :
– 3…
Auteur: Le Poing
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