Un créateur franco-péruvien met en avant le savoir-faire du Pérou


Alerté par les dangers du réchauffement climatique, un entrepreneur franco-péruvien a décidé de créer sa propre marque de vêtements, confectionnés à partir de matières naturelles provenant du Pérou. À travers sa marque, il souhaite préserver l’environnement, changer notre manière de consommer et mettre en valeur le savoir-faire péruvien.

Jean-Guillaume Thyere est un entrepreneur franco-péruvien : “mes cousins, cousines, oncles, tantes et grands parents vivent à Arequipa, au sud du Pérou. J’ai grandi en mangeant du ceviche et du lomo saltado, j’ai visité le Machu Picchu bien avant qu’il soit Instagramable, j’ai dis mes premiers mots en “español” et non en français.”

Jean-Guillaume, petit, à gauche et Jean Guillaume, grand, à droite “Le rituel du parrain : Jean Guillaume est la première personne à couper une mèche de cheveux d’Albert” @Pitumarka

Il s’est récemment reconverti dans la mode éthique, après avoir quitté son emploi en CDI. A la suite des rapports scientifiques sur le danger du réchauffement climatique, cet entrepreneur a décidé d’agir pour « les gens et la planète » en créant une marque qui, si elle importe des matières venues de loin, s’engage à le faire à très petite échelle et dans les conditions les plus respectueuses possibles à tous les autres niveaux, en vertu de la découverte d’un savoir-faire péruvien. 

À travers sa marque, Jean-Guillaume Thyere souhaite également dénoncer les dérives de l’industrie textile, comme les mauvaises conditions de travail de certains artisans sous-payés, et sensibiliser aux enjeux climatiques.

 

Des vêtements en matières naturelles

Pour cela, Jean-Guillaume Thyere a créé Pitumarka, une marque qui propose des vêtements 100% naturels confectionnés à partir d’un coton qui vient du Pérou.

Du Pérou ? C’est une réalité : les émissions de gaz à effets de serres d’un vêtement importé sont deux fois plus importantes qu’un produit local, toutefois, la mode industrielle est une source de pollution à beaucoup d’autres niveaux qu’il ne faut pas négliger et auxquels la marque de Jean-Guillaume Thyere s’engage à ne pas participer : micro-plastiques, eaux souillées, gaspillées, matières toxiques, déchets et traitement des déchets dus aux invendus… Par exemple : “Réduire le nombre de produits invendus suffirait à réduire de 25% les émissions de CO² le long de la chaine de valeur” (Source). Or, Pitumarka tient à ne créer qu’une seule collection par an, pour empêcher les pertes et…

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Auteur: Lisa Guinot