Le député Bastien Lachaud a été convoqué ce jeudi 2 novembre au commissariat du 7e arrondissement de Paris suite à sa présence, en 2019, dans un élevage de cochons fournissant la marque Fleury Michon pour dénoncer les conditions d’élevage.
L214 rappelle la nécessité de pouvoir exposer publiquement les réalités de l’élevage et soutient à cet égard le dépôt d’une proposition de loi annoncé par Bastien Lachaud instaurant un droit de visite pour les parlementaires dans les élevages et dans les abattoirs.
Des images indispensables pour faire évoluer le droit
L’élevage, en particulier lorsqu’il est intensif, est incompatible avec les notions les plus basiques de bien-être animal. Les études scientifiques sont de plus en plus nombreuses pour documenter les souffrances découlant des fortes densités d’élevage, de la génétique, des mutilations ou encore de l’environnement pauvre et dénué de toute distraction. L’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a récemment publié de nombreux rappports en vue d’une révision de la réglementation européenne promise mais qui, sous la pression des filières, est actuellement repoussée sine die.
Sans une mobilisation citoyenne, les travaux scientifiques restent dans les tiroirs ou sont simplement instrumentalisés par les filières, les recommandations voire les alertes scientifiques restent lettre morte. C’est pourquoi, les images sont essentielles pour rappeler très concrètement la réalité de ce que vivent les animaux, pour le droit des citoyens à être informés. Sans images, sans témoignages, les animaux sont totalement invisibles, le débat public n’existe pas : seules les images contrôlées par les filières peuvent circuler, choisies pour favoriser les actes d’achat et non l’information objective.
Un droit de visite parlementaire pour contrôler l’action de l’Etat
L’insuffisance des contrôles effectués par les services de…
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Auteur: Victoria Berni