Lorsqu’on entre à l’ENS Paris-Saclay, on apprend rapidement à identifier la devise qui ponctue tous les traditionnels amphis de rentrée : on intègre une école qui forme « à la recherche, par la recherche, pour la recherche« . L’école affiche volontiers comme objectif que 80% des étudiant·es qui passent sur ses bancs poursuivent leurs études par une thèse.
Pour atteindre de tels objectifs, l’école dispose de moyens très conséquents. Le contact entre étudiant·es et chercheur·ses est facilité par un taux d’encadrement très important, bien supérieur à celui que l’on retrouve dans les universités. Une partie des étudiant·es obtient un financement pour la durée de ses études à l’école, en échange d’un engagement à servir dans la fonction publique, ce qui assure à ces étudiant·es des conditions matérielles plus que suffisantes pour pouvoir se consacrer pleinement à leurs études.
A l’issue des amphis de rentrée, l’ensemble des étudiant·es est convié à une réunion d’information sur le doctorat.
Pour les étudiant·es de première ou deuxième année à l’école, c’est une des premières occasions de réfléchir concrètement à ce qu’implique la thèse, une manière de travailler aux antipodes des recettes apprises en classes préparatoires qui font le succès de l’admission au concours. Pour les étudiant·es en fin de parcours, le déroulement d’une thèse semble déjà plus familier, mais certaines inquiétudes se font sentir. Quelles sont les chances d’obtenir un contrat doctoral ? Comment les réformes en cours auront modifié l’enseignement supérieur et la recherche d’ici la fin de la thèse ? Combien d’années de précarité avant de peut-être obtenir un poste permanent ?
Le directeur du département des études doctorales, qui anime la réunion de présentation…
Auteur : gillesmartinet
La suite est à lire sur : universiteouverte.org