Un employé des Nations Unies a été tué et cinq blessés, dont plusieurs gravement, lors d’une frappe contre les locaux d’une agence de l’ONU à Deir al Balah, Gaza, dans la matinée du 19 mars.
C’était le troisième jour consécutif que les locaux du Bureau des Nations Unies pour le services d’appui aux projets (UNOPS) sont touchés par des frappes.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est dit « profondément attristé et choqué d’apprendre la mort du membre du personnel de l’UNOPS ».
Il « condamne fermement toutes les attaques contre le personnel de l’ONU et demande une enquête approfondie ». Il souligne que tous les conflits doivent être menés de manière à garantir le respect et la protection des civils.
« Ces locaux étaient bien connus des Forces de défense israélienne », a déclaré Jorge Moreira da Silva, le Directeur exécutif d’UNOPS, lors d’une conférence de presse à Bruxelles. « Cela signifie que tout le monde savait qui travaillait à l’intérieur des locaux. C’étaient des membres du personnel de l’ONU, d’UNOPS », a-t-il précisé. Les locaux touchés par l’explosion se trouvaient « dans une zone isolée » et « bien connue, il n’y avait pas d’autres bâtiments à proximité ».
Ce n’est pas un accident
Le directeur d’UNOPS a précisé que bien qu’UNOPS soit impliqué dans les actions de déminage et de déblaiement des mines à Gaza, l’explosion n’était pas liée à des activités de déminage. Il a insisté sur le fait que cet incident était lié à « des munitions explosives qui ont été larguées ou tirées ».
« Nous ne savons pas à ce stade de quel type il s’agissait, si c’était un largage aérien, de l’artillerie ou un tir de roquette », a-t-il ajouté, précisant qu’UNOPS est en contact avec ses collègues sur place pour enquêter davantage. « La plupart d’entre eux sont sous le choc et rencontrent des difficultés à fournir…
Auteur: ONU France