Un groupe de pression pro-autoroute s'attaque aux membres de la lutte A69 en menaçant leurs fermes et leurs domiciles – qui sont les vrais voyous ?

Deux semaines avant la grande mobilisation des 4 au 6 juillet contre l’A69, nous avons trouvé sur les ronds-points des routes du pays des panneaux imprimés avec leurs noms et prénoms écrits en lettres de sang, assortis de la mention « hébergeurs de voyoux » (sic, et merci pour les fautes d’orthographe). Des menaces immédiatement relayées par la Dépêche du midi, qui s’est empressée de diffuser les photos de ces panneaux sans même flouter les noms, faisant de ces habitants les cibles de la mafiA69. [photos supprimées depuis]

À la faveur de la nuit, le groupe de pression violent des pro-autoroute s’est introduit tout près de nos foyers pour répandre la haine, intimider et impressionner celles et ceux qui sont la lutte contre l’A69 depuis plusieurs années : des paysans, des familles, des femmes, des chefs d’entreprise, celles et ceux qui composent le territoire et sa chair. Celles et ceux qui, joyeusement, solidairement, donnent un coup de main à la lutte, hébergent nos amis, s’expriment dans les médias pour signifier leur refus d’un projet mortifère, anti-démocratique, mensonger, corrompu. Celles et ceux qui cultivent la terre, font vivre le tissu économique local, vivent les deux pieds bien ancrés dans ce territoire et ont à coeur de le garder en vie malgré le ravage.

Ce ciblage, cette intrusion au plus près des lieux d’habitation, ce sont les méthodes des pro-autoroutes, et c’est bien ce qui caractérise ce lobby : la violence et l’intimidation.

Jamais la lutte anti-a69 n’a ciblé des maisons ou des personnes ; pour s’opposer au ravage et ralentir l’avancée du chantier destructeur, nous avons agi de mille manières, jamais dirigées contre des personnes, au contraire des membres du lobby pro-autoroute qui ont déjà commis des attaques au couteau sur les membres des occupations qui défendaient les arbres menacés, tenté d’incendier des véhicules privés et une maison d’habitation, menacé de…

La suite est à lire sur: france.attac.org
Auteur: Collectif