Un indigène écologiste assassiné au Honduras

Dans la nuit du 26 décembre, Félix Vásquez, 60 ans, ancien dirigeant du peuple indigène Lenca (dont faisait aussi partie Berta Caceres), a été abattu chez lui à Santiago de Puringla, une communauté rurale du département de La Paz, dans l’ouest du Honduras, quelques semaines seulement après avoir signalé des menaces de mort liées à son activité militante. Ses enfants adultes, qui étaient là, ont été battus et menacés par les quatre assaillants armés et cagoulés.

Depuis les années 1980, Félix Vásquez défendait les droits fonciers indigènes et il avait organisé l’opposition à des mégaprojets destructeurs de l’environnement, mines, barrages hydroélectriques, parcs éoliens et exploitation forestière. Il aidait aussi les communautés dépossédées à récupérer leurs titres fonciers ancestraux.

Il avait à de nombreuses reprises reçu des menaces, et subissait un harcèlement permanent de la part de soldats, de policiers mais aussi de paramilitaires cherchant à protéger les intérêts des grands propriétaires terriens et des groupes miniers dans le département de La Paz, au nord-ouest de la capitale Tegucigalpa.

Le 29 décembre, les médias locaux ont rapporté le meurtre d’un autre défenseur, Adán Mejía du peuple indigène Tolupán, qui aurait été attaqué alors qu’il revenait de ses champs de ses champs de maïs à Candelaria, une communauté rurale du département de Yoro, dans le nord du pays.

 Source : E.S. avec The Guardian

 Photo : Democracy Now

Auteur: Reporterre
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