Ayant posé en titre la question : « Les prétendues allégations de génocide des États-Unis contre la Chine sont-elles justifiées par le droit international ? » il va consacrer 16 000 signes à apporter une méticuleuse et irréfutable réponse négative. L’article intégral est ici (en anglais).
Il épingle à neuf reprises Adrian Zenz, seule source de l’accusation pour le gouvernement américain et inspirateur « de l’Associated Press, de CNN et de la BBC ». On pourrait ajouter : l’AFP, les médias français et les politiciens français sinophobes par électoralisme (Raphaël Glucksmann, Clémentine Autain…).
Sur Adrian Zenz « spécialiste » du Xinjiang après y être allé une fois comme touriste en 2007, voir mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news. »
Mehmet Sukru cite à sept reprises, comme source peu crédible, l’ex-secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Pompeo ? Le 15 avril 2019, auprès d’étudiants de l’université A&M du Texas, il a évoqué son expérience de directeur de la CIA de 2017 à 2018 : « Nous avons menti, nous avons triché, nous avons volé » . Et, avec une franchise que pourraient lui envier bien des journalistes français, il a ajouté : « C’était comme si on avait été entièrement formés pour cela » (Cf. mon livre cité plus haut).
Pour Mehmet Sukru, « L’allégation des États-Unis sur le génocide en Chine est nulle et non avenue dans le système juridique de l’ONU. L’accusation de génocide ne doit jamais être prise à la légère ».
Il dénonce à plusieurs reprises la mauvaise foi des accusateurs de la Chine. Il note que « La Chine a strictement appliqué sa politique de l’enfant unique à la majorité de sa population, mais a été plus libérale envers les minorités ethniques, y compris les Ouïghours. Le Xinjiang enregistre un taux de croissance démographique global positif, la population ouïghoure augmentant plus rapidement que la population non ouïghoure au Xinjiang entre 2010 et 2018 ».
L’auteur pointe également les conséquences possibles du fake news sur le génocide : « L’utilisation inappropriée du terme peut exacerber les tensions géopolitiques et militaires et dévaloriser la mémoire historique de génocides telle que l’Holocauste, entravant ainsi la capacité d’empêcher de futurs génocides. La communauté internationale dans son ensemble a la responsabilité ergaomnes [à l’égard de tous. MV] de protéger la norme Génocide contre l’abus et la dégradation des déclarations des…
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Auteur: Maxime VIVAS Le grand soir