Un meilleur équilibre oméga-6/oméga-3 dans l’assiette aide à lutter contre l’obésité et ses complications

Dans notre alimentation, l’apport en acides gras oméga-6 et en acides gras oméga-3 est trop déséquilibré, ce qui augmente le risque d’obésité et pourrait aussi favoriser certains troubles cognitifs. Incorporer davantage de sources d’oméga-3 dans nos menus, comme les poissons gras, les noix ou encore les graines de lin, pourrait avoir un impact significatif sur notre santé.


Dans un monde où la lutte contre l’obésité occupe une place prépondérante dans les préoccupations de santé publique, nous sommes constamment bombardés d’informations sur les régimes, les exercices et les modes de vie sains.

Près d’un Français sur deux est en surpoids ou obèses. Mais saviez-vous que
ces chiffres cachent une véritable bataille qui se déroule dans nos organes et dans notre cerveau ?

Respecter un certain ratio oméga-6/oméga-3

Derrière le problème de santé publique du surpoids et de l’obésité se dessine en réalité une toile bien plus complexe reliant nos habitudes alimentaires à notre bien-être mental. Au cœur de cette relation se trouve un équilibre délicat entre deux types d’acides gras : les oméga-6 et les oméga-3.

Les aliments les plus riches en acides gras oméga-3 sont la noix et les huiles de colza, de lin, de soja, etc. ainsi que les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, la sardine ou encore l’anchois.

Les acides gras oméga-6 sont quant à eux notamment retrouvés dans les huiles de tournesol, de pépins de maïs, de raisin ou d’argan.

Imaginez ceci : chaque fois que nous optons pour des aliments riches en oméga-6, telles que certaines huiles végétales et des aliments ultra-transformés (par exemple les plats cuisinés que l’on retrouve en supermarché, les biscuits sucrés et biscuits apéritifs, les chips ou encore les soupes instantanées), nous exacerbons notre risque d’obésité.


Chaque…

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Auteur: Clara Sanchez, Docteure en Sciences de la Vie et de la Santé, CNRS, Université Côte d’Azur