« Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne », rappelle Laurent Marcangeli à son « ami » Gérald Darmanin

La séquence semble close, puisque le gouvernement a promis de mettre la proposition de loi sénatoriale interdisant le port du voile dans les compétitions sportives à l’agenda de l’Assemblée nationale. Il n’en reste pas moins que Gérald Darmanin a mis sa démission dans la balance pour appuyer le texte et que la séquence a laissé des traces au sein du gouvernement entre un pôle Retailleau / Darmanin, et un pôle Borne / Barsacq (voir notre article). « J’attache une grande importance au fait de faire son travail et de ne pas trop se disperser : chaque petite déclaration peut nous détourner de notre objectif », tente de rappeler ce matin Laurent Marcangeli.

« Je vois des déclarations dans la presse qui sont parfois plus dures que ce qu’Édouard Philippe peut dire »

Le ministre de la Fonction publique admet que « chacun communique comme il le veut », mais « fait [sienne] » la doctrine de Jean-Pierre Chevènement : un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne. « Je ne suis pas un grand admirateur de Jean-Pierre Chevènement en tant que Corse, mais à titre personnel, je ferme ma gueule et si jamais je dois démissionner je démissionnerai. Et je n’ai par ailleurs pas de jugement à porter sur la communication de mon ami Gérald Darmanin qui communique comme il l’entend », détaille-t-il. Sur le fond, Laurent Marcangeli est parfaitement aligné avec Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, et soutient cette « initiative…

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Auteur: Louis Mollier-Sabet