Un plan d'urgence pour Notre Santé, Pas pour les profits !

Aujourd’hui, près d’un mois après le début du deuxième confinement, force est de constater que même si la situation sanitaire s’améliore, la situation catastrophique de l’hôpital et plus généralement des services publics, la situation sociale dramatique pour des millions de personnes et la mise en danger des libertés publiques sont quand à elles plus que jamais d’actualité.

Le gouvernement oublie de préciser que si l’hôpital a tenu, c’est au détriment de la santé de dizaines de milliers de personnes du fait de retard aux soins, de déprogrammations massives, de choix entre les patients (personnes souffrant d’autres pathologies, personnes en situation de handicap, personnes âgées….) Les 5000 lits de réanimation qui ont été occupés par des patients COVID le sont habituellement à près de 100% par les patients habituels.

Les besoins en lits et en postes sont plus que jamais d’actualité dans les hôpitaux ! Il faut rouvrir les 100 000 lits fermés ces dernières années et pour cela embaucher massivement : 100 000 postes dans les hôpitaux, 200 000 dans les EPHAD et pour la transition pour une vie autonome dans un lieu de vie choisi. Au CHU de Toulouse le besoin est immédiat : 1500 postes maintenant !

Nous sommes aujourd’hui nombreuses et nombreux à relever la tête pour se battre en défense des services publics (santé, éducation…) et en défense des libertés publiques, contre la loi de sécurité globale dont nous demandons le retrait.

La gestion autoritaire de la situation est la conséquence du refus du pouvoir d’investir dans la santé et les services publics. D’autres choix sont possibles en rupture avec la logique du profit. Nous n’oublions pas les conséquences de la gestion de cette crise : des millions de personnes sont en train de tomber dans la précarité et la très grande précarité.

Nous sommes aujourd’hui nombreuses et nombreux à constater que le gouvernement profite de cette crise…

Auteur: IAATA
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