Un proche de Michaël Delafosse méprise les manifestants contre la loi Sécurité

François Villette, réputé homme de droite, a été choisi par le maire PS de Montpellier pour sa poigne en matière de sécurité. Il bondit sur l’action contestable d’un seul groupe de manifestants, pour semer le doute contre tous les opposants aux projets de Darmanin.

« Non à l’israélisation de la France » : tel était le texte d’une pancarte – parmi des centaines d’autres – visible dans la formidable manifestation du samedi 21 novembre à Montpellier, s’opposant à la Loi de Sécurité globale. Cette formulation n’a pas manqué d’être discutée, contestée, légitimement, sur les réseaux sociaux. Cette formulation découle d’une campagne lancée par le comité BDS de Montpellier, dont le groupe militant arborait ladite pancarte.

BDS signifie « Boycott, désinvestissements, sanctions », prônés, sur le plan international, comme un moyen d’action non-violente en soutien au peuple palestinien victime de la colonisation systématique, brutale et illégale, conduite par les autorités israéliennes dans les territoires occupés. S’inspirant du boycott qui visait le régime d’apartheid en Afrique du Sud, cette action a été lancée par cent-soixante-dix organisations de la société civile palestinienne, et relayée un peu partout dans le monde. Le Poing a fait maintes écho, favorable, à cette campagne.

Au regard de tout cela, la formule « Non à l’israélisation de la France » fait question, quand elle est assénée sans plus d’explications. Puis, explications ou pas, elle continue de faire problème, déjà sur la façon dont elle peut être reçue. Le comité BDS de Montpellier s’appuie particulièrement sur un article récemment paru dans le Figaro, où plusieurs leaders de la droite française vantent l’efficacité des méthodes israéliennes face au terrorisme, et souhaitent que la France s’en inspire.

Par exemple, Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, tient…

Auteur: Le Poing
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