Un provocateur irresponsable siège à l'Elysée ! — Georges GASTAUD

Harcèlement d’État et provocation à la haine

Outre la grossièreté du propos macronien, qui surpasse en vulgarité le « Casse-toi, pauvr’ con ! » de Sarkozy et qui rappelle en pire les déclarations provocantes de 2017 sur les « Gaulois réfractaires » et les « gens qui ne sont rien », on constate que le « président de la République » censé unir la nation provoque, harcèle et désespère sciemment une partie de la population (rappelons que légalement, la vaccination demeure un choix personnel et que, constitutionnellement, tout Français est l’égal de tout autre !). En réalité, Macron cherche cyniquement à diviser notre peuple au risque d’attiser la violence et l’intolérance dans le pays.

Laisser crever les non vaccinés ?

Cette irresponsabilité va de pair avec l’incroyable proposition toute récente de l’on ne sait quel méprisable député LR qui propose de faire payer tous leurs soins aux non-vaccinés placés en réanimation – c’est-à-dire, en clair, de laisser mourir chez eux ou dans la rue, comme c’est la règle chez les barbares étasuniens de Trump-Biden, des Français pauvres, les riches, vaccinés ou pas, ayant toujours les moyens de payer leurs frais médicaux quels que soient leurs choix. Tout cela au mépris de la Sécurité sociale mise en place par Ambroise Croizat, le ministre communiste de 1945 : en effet le principe humaniste de la Sécu originaire était, selon une formule chère à Karl Marx, « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ». 

Fascisation galopante

Quoi que l’on pense de la vaccination, les propos macroniens sont caractéristiques d’un apprenti-tyran : ils participent de ce que le PRCF ose nommer la fascisation, un processus que l’on se saurait réduire à l’activisme haineux et raciste de l’extrême droite, et dont les racines de classe réelles plongent au coeur d’un capitalisme débridé de plus en plus prédateur à l’encontre des classes populaires.

Ne nous laissons pas diviser !

La manœuvre idéologique de Macron est cousue de câble blanc. Alors que tous les travailleurs devraient s’unir d’urgence, sans attendre une présidentielle au demeurant très verrouillée, pour imposer un changement radical de politique économique, sociale, scolaire, sanitaire et institutionnelle (ras-le-bol de cette UE qui a massacré l’hôpital public au nom du sacro-saint euro et des odieux critères de Maastricht en sommant 42 fois la France depuis 2011 de « réduire ses dépenses de santé » ! Ras-le-bol de l’euro-casse de la santé qu’ont successivement…

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Auteur: Georges GASTAUD Le grand soir