Manque de stratégie à moyen terme pour la masse salariale de l’université, amiante dans 91 bâtiments, niveau insuffisant de sécurité informatique, recours anormalement fréquent à des marchés publics passés sans publicité, ni mise en concurrence… Le Poing a épluché les 110 pages du rapport de la Cour des comptes publié le 21 novembre dernier
L’Université de Montpellier : 46 000 étudiants, 74 sites de recherches et 17 composantes, des domaines d’enseignements variés (droit, économie, gestion et sciences, technologies, santé) et… “des moyens de gestion encore inadaptés” depuis la fusion des anciennes universités Montpellier I et Montpellier II en 2015, selon le dernier rapport de la Cour des comptes, publié le 21 novembre dernier.
Sélectionnée dans le cadre d’un appel à projet I-Site des programmes d’investissements d’avenir en 2017 avec son projet MUSE (Montpellier Université d’Excellence, visant à ouvrir de nouvelles voies dans les domaines de la sécurité alimentaire, le respect de l’environnement et l’amélioration de la santé humaine), l’Université de Montpellier est labellisée depuis mars 2022 avec une dotation annuelle de 17 millions d’euros.
Le Rapport souligne notamment que l’Université assume “globalement” ses missions de formation et de recherche (cette dernière étant jugée “dynamique”), en mettant en avant plusieurs données : l’Université de Montpellier est la 1ère française en termes de santé et bien- être et 2ème rang français pour la qualité d’éducation selon le rapport The Impact de 2021. Elle est également classée dans le top 200 des meilleures universités mondiales selon le Classement Shangaï de 2021, et sa occupe la troisième place mondiale du même classement dans le domaine de l’écologie. Elle est également classée 2eme nationale et 17eme européenne des universités les plus innovantes.
Pour la cour des comptes, l’Université…
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Auteur: Elian Barascud