Un rapport plaide pour le retour des trains transfrontaliers

Une amélioration du réseau ferroviaire européen pourrait réduire les émissions de CO2 de l’Union européenne et lui permettre d’atteindre son objectif de neutralité climatique d’ici 2050. C’est la conclusion du rapport d’ONG environnementales européennes — d’Allemagne, de Pologne, d‘Espagne et de France, publié le 20 janvier 2021, appelant à une « Renaissance du rail ».

Le rapport demande aux pays européens de renforcer les liaisons ferroviaires transfrontalières, des investissements dans les infrastructures transnationales et la simplification des systèmes de réservations afin qu’elles soient accessibles et claires. En particulier, ils demandent le retour des trains de nuit et des grandes lignes internationales entre capitales européennes.

Les connexions existent mais sont insuffisamment utilisées, explique le rapport : il y avait 365 lignes transnationales en 2018, mais seulement 216 étaient actives.

Le rapport suggère de ne pas investir dans de nouveaux projets mégalomanes, mais d’utiliser le réseau déjà existant en n’y ajoutant que les parties manquantes, afin de relier les lignes entre pays.

L’investissement dans le réseau ferroviaire est nécessaire et aura des conséquences importantes sur le climat, le secteur du transport étant responsable de 25% des émissions européennes, le train, lui, n’y participant que pour 0,5%.

« Un trajet en avion a sept fois plus d’impact sur le climat qu’un trajet en train », fait aussi remarquer Lena Donat, de l’association Germanwatch, une des autrices du rapport. C’est pourquoi ce dernier plaide également pour l’instauration d’une taxe sur le kérosène.

  • Source : GermanWatch
  • Photo : Un train Thalys en gare du Nord. ©Anne Speltz/Reporterre

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Auteur: Reporterre