Le système alimentaire canadien subit des bouleversements constants. Perturbations de la chaîne d’approvisionnement, inflation des prix et évènements météorologiques extrêmes sont en cause.
Évidemment, la population ressent les effets de ces tensions : en 2021, près de 16 % des ménages provinciaux ont connu une certaine forme d’insécurité alimentaire.
Des programmes fédéraux tels que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et le récent remboursement des épiceries témoignent des interventions gouvernementales directes sur le revenu pour garantir l’équité en période d’urgence, y compris l’accès à la nourriture.
Il a été évoqué que ce nouveau remboursement des épiceries, qui a été distribué par le biais du système de crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS/TVH), ouvrait la voie à l’atteinte d’un revenu de base garanti.
Or, un revenu de base garanti doit passer par des paiements réguliers, et non un remboursement ponctuel.
Un revenu de base garanti pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre l’insécurité alimentaire individuelle et familiale chez les personnes les plus vulnérables. Et il permettrait de s’assurer que chacun puisse répondre à ses besoins de base avec dignité.
Ce que disent les recherches
Les groupes et réseaux en faveur d’un revenu de base au Canada s’entendent sur la mise en place d’une évaluation du revenu, impliquant des transferts d’argent aux personnes dont les revenus sont inférieurs à un certain seuil.
En tant qu’experts en systèmes alimentaires durables, nous suggérons qu’un revenu de base garanti pourrait non seulement être un outil important pour aborder l’accès économique à l’alimentation, mais également pour soutenir la durabilité de l’ensemble du système alimentaire.
Nous nous appuyons sur nos recherches réalisées en collaboration avec Coalition Canada, un réseau de groupes de défense du revenu de base….
La suite est à lire sur: theconversation.com
Auteur: Kristen Lowitt, Assistant Professor, Environmental Studies, Queen’s University, Ontario