Un sioniste n'est qu'un antisémite qui a réussi

Dans l’échelle de détestation des sionistes (ils détestent beaucoup), ce ne sont pas les arabes qui figurent en tête, mais les juifs antisionistes. Ensuite, bien-sûr, les antisionistes en général. Ensuite les arabes (et encore, ça dépend lesquels). Et enfin le reste du monde, y compris leurs soutiens, considérés in petto comme des idiots utiles.

Le sionisme est souvent présenté comme une idéologie politique. C’est peut-être vrai, quoique j’ai des doutes sur le qualificatif d’« idéologie politique » pour une pensée qui se résume à une idée et une seule. Et on sait que « rien n’est plus dangereux qu’une idée lorsqu’on n’en a qu’une ». Quoi qu’il en soit, il me semble indispensable d’y accoler le terme de « secte » car tout, dans leur code de conduite, leur comportement et leurs discours, y correspond. Le sionisme est donc in fine une secte et agit et manœuvre comme telle. L’importance, à mes yeux, de cette précision est que l’on ne combat pas forcément une idéologie comme on combat une secte.

Le point fort du sionisme est sa capacité à générer un fort sentiment d’identification, ou de « désir d’appartenance », chez tous les cinglés et/ou paumés de la terre qui, hors du sionisme, n’étaient rien mais, en franchissant le seuil, font une entrée fracassante dans un club très fermé et extrêmement élitiste. Les voilà du coup heureux possesseurs d’une carte virtuelle de membre de « quelque chose » de grand, d’historique, de biblique. C’est ainsi qu’un beauf extrêmement moyen peut se retrouver porte-parole de l’armée israélienne et passer en boucle à la télé et s’y exprimer avec un bon gros accent du terroir français.

Le sionisme a peut-être eu son moment de progressisme – ne parlait-on pas à une époque des sionistes progressistes ou de gauche ? – mais le fait est que le sionisme d’aujourd’hui n’est qu’un vulgaire suprémacisme aussi détestable qu’un…

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Auteur: Viktor DEDAJ