Dans ce contexte, on se demande jusqu’où iront les fanatiques pro-israéliens. Le 21 octobre, le représentant du gouvernement israélien à l’ONU arborait une étoile jaune, symbole des persécutions nazies contre les juifs européens, pour s’opposer aux institutions qui critiquent les bombardements sur Gaza. Le sous-entendu est clair : dénoncer le gouvernement Netanyahou et les massacres de Palestiniens, c’est du nazisme. Le président de Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah à Jérusalem, avait estimé que « cet acte déshonore les victimes de l’Holocauste ainsi que l’État d’Israël ».
Le même jour, des dizaines d’étoiles de David bleues sur fond blanc sont réalisées à Paris et sa banlieue. Des logos parfaitement réalisés, avec le logo et la couleur du drapeau israélien. Toute la presse aux ordres s’emballe : il ne peut s’agir que d’un acte antisémite. L’intégralité de la classe politique s’enflamme, Darmanin accuse « l’islam radical » et « l’ultra-gauche ». Pourtant, les étoiles de David bleues sont régulièrement taguées par des extrémistes pro-israéliens, à Paris comme ailleurs, depuis des années. C’est même le signe de ralliement de groupes sionistes comme la Ligue de Défense Juive. Peu importe : ce sont des tags antisémites et rien d’autres. Quelques jours plus tard, on apprend qu’un couple de moldaves avait été arrêté sur le fait en train de réaliser ces pochoirs, et que tout le monde au sein de la police était au courant avant même que l’affaire ne soit médiatisée. Peu après, un homme d’affaire moldave revendique ces pochoirs et affirme qu’il voulait « soutenir les juifs européens » en lien, selon lui, avec un groupe français pro-israélien, le « bouclier de David ».
Vendredi 10 novembre, des macronistes franchissent un cap supplémentaire : ils accusent d’antisémitisme un tag explicitement contre l’antisémitisme. Près d’une fac de…
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Auteur: UJFP