La campagne Secrets toxiques est actuellement sur les routes de France pour des dizaines d’événements visant à alerter l’opinion publique sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides autorisés. Initiée par la fédération Nature et progrès France, Campagne glyphosate France et Générations futures, et portée par plus de 77 autres associations et groupes locaux, cette campagne vise à obtenir un changement des pratiques d’homologation des pesticides.
Au printemps 2020, les chercheurs Gilles-Éric Seralini et Gérald Jungers achètent 14 bouteilles de produits pesticides « sans glyphosate ». Ces produits dits « de biocontrôle » ont pour « substance active » de l’acide acétique, présent dans le vinaigre, de l’acide pélargonique, présent à l’état naturel dans certains géraniums, ou une combinaison d’acides caprique et caprylique, présents à l’état naturel dans le lait de chèvre, la noix de coco ou l’huile de palme. Dix de ces produits sont achetés en France, trois en Pologne, et un en Allemagne.
Ils réalisent une analyse scientifique de ces pesticides, leur permettant ainsi de connaître leur composition. « Surprise ! Dans ces bouteilles d’acides « d’origine naturelle », ils retrouvent de nombreux composés toxiques – arsenic, plomb, titane, hydrocarbures aromatiques polycycliques – dans des concentrations souvent très élevées », soulignent les organisations membres de Secrets toxiques.
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Plainte pour mise en danger de la vie d’autrui
En réaction à cette découverte, neuf associations portent plainte en décembre 2020 pour fraude à l’étiquetage, mise en danger de la vie…
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Auteur: Rédaction