Un visage de traître (parmi d'autres)

En 2007, ses études terminées, Olivier Dussopt se fait élire député PS. De sa vie, il n’a jamais eu d’autres employeurs que l’Etat et le PS dont il sera un des principaux dirigeants (secrétaire national auprès de la première secrétaire, Martine Aubry en 2012).

Le 18 juin 2017, il est réélu député PS contre une candidate LREM.

Le 2 août 2017 il dénonce à l’Assemblée nationale la « trahison » du gouvernement sur la dotation des collectivités locales.

Le 21 novembre 2017, il vote donc contre le budget du gouvernement LREM.

Le 24 novembre (oui, 3 jours après) il entre dans le gouvernement d’Edouard Philippe. On le retrouve dans ceux de Jean Castex et d’Elisabeth Borne.

Quand Victor Hugo faisait dire à Don César (Ruy Blas) : « Hum ! visage de traître !

Quand la bouche dit oui, le regard dit peut-être »,
il ne pouvait deviner que Dussopt arriverait, traître de la bouche, du regard, de tout son corps et de toute son âme.

Depuis la première élection de Macron, on en a vu des cohortes de politicards de « gôche » se vautrer dans l’auge de la macronie (1). Mais Dussopt, comme aurait dit Audiard : « c’est un gabarit exceptionnel. Si les traîtres se mesuraient, il servirait de mètre-étalon. Il serait à Sèvres. »

Théophraste R. Détecteur gratuit de mauvaises odeurs.

Note (1) Sans oublier Patrick Braouezec, député-maire PCF qui appela à voter Macron six semaines avant le premier tour des présidentielles de 2017. Mais, contrairement à Dussopt, il n’a pas reçu son salaire de traître. D’où son retour au PCF en septembre 2017.

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Auteur: Le grand soir