Si on vous offrait un voyage à Tahiti, vous seriez partant(e) non ? Les plages paradisiaques, l’eau turquoise, la nature resplendissante… Un vrai petit paradis sur Terre. Mais pour se rendre dans ce petit paradis, il n’y a pas vraiment d’autre choix que d’y aller en avion. Et l’avion, comme tous les moyens de transport, ça pollue.
Il y a environ un mois, je posais cette question sur Twitter et Instagram :
“En connaissant les conséquences environnementales, iriez-vous à TAHITI si on vous offrait le vol aller-retour ? (Vous pouvez remplacer Tahiti par une autre destination, l’important ici c’est l’impact environnemental) “.
Le sujet a suscité un très grand intérêt, avec plus de 3000 commentaires publics et privés. Des dizaines de personnes ont même commenté 24H après pour dire qu’ils y avaient réfléchi et potentiellement changé d’avis. C’est une bonne nouvelle, puisque c’est le but de cet article : ouvrir la réflexion sur un sujet qui va bien au-delà de la seule problématique du CO2. Bien que la situation de chacun(e) soit singulière, il a été possible d’identifier sept catégories de réponses, que je vous propose d’élaborer ici.
Avant propos et cadrage
Avant de découvrir les réponses, voici quelques éléments à garder en tête. Tout d’abord, il est indispensable de connaître l’impact de l’aérien sur le réchauffement climatique et les conséquences. Il y a une énorme différence entre “penser savoir”, “croire qu’on sait”, et réellement connaître les ordres de grandeur et les conséquences. Pour cela, les articles suivants sont un prérequis :
- L’impact du secteur aérien sur le réchauffement climatique, la justice climatique, les idées reçues comme “si j’y vais pas l’avion partira quand même“, etc.
- Un simulateur qui permet de connaître l’impact d’un vol en 3 clics. A titre d’exemple, un vol aller-retour Paris-Tahiti, c’est entre 2 et 3 ans de budget carbone cible. Cela équivaut donc à plus de deux fois ce que vous devriez émettre au TOTAL, avec toutes vos activités, en un an. Pour mieux le comprendre, voici un simulateur d’empreinte carbone.
- Chaque tonne émise participe au réchauffement climatique. Chaque tonne compte. C’est la conclusion du dernier rapport du GIEC. Canicules, sécheresses, mégafeux… si vous ne faites jamais le lien, lisez impérativement cette synthèse du rapport.
- Un monde à +1.5°C de réchauffement planétaire sera un tout autre monde. Un monde à +1.5°C n’a absolument rien à voir avec un monde à +2°C, et vouloir
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Auteur: Bon Pote