Une cage dorée reste une cage… quoique plus humaine la souhaite la CGLPL !

La ligue des droits de l’homme invite Dominique Simonnot la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté et d’autres personnes qui gagnent leur croûte en travaillant dans le sympathique monde de la justice. Un monde qui faut il le rapeler condamne et enferme à tour de bras qu’il soit de droite ou de gauche. Mais nous y reviendrons plus tard.

En ce qui concerne la CGLPL, elle s’inscrit dans le cadre de la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants qui est adotée le 10 décembre 1984 à l’assemblée générale des nations unies. Elle se donne comme bel objectif une définition commune et internationale de la torture. Il s’agit de tenter d’y mettre fin par le droit international (avec des sanctions principalement symboliques) et d’imposer une législation qui essayerait d’empêcher les actes de torture pour les états qui l’ont signé.

Une vingtaine d’années plus tard, en 2002, un protocole optionnel se met en place au sein de la création de ce comité contre la torture. Centré sur les lieux de privation de liberté, il établit à des organismes qui seraient indépendants, la mission de les contrôler et de les visiter régulièrement.
C’est ainsi que naît la CGLPL en france en 2008, après la signature de ce protocole. Sa mission est de veiller aux droits fondamentaux des personnes détenues (à part celle d’aller et venir qui n’est pas remise en question), que ce soit dans des établissements pénitentiaires, des cellules de garde à vue, des établissements de santé, des locaux liés à la rétention administrative des étrange.res sans papiers…

Si la critique de la torture, de conditions de vie dégradées et dégradantes dans des lieux de privation de liberté et autres joyeuseries paraît plutôt pertinente (et plutôt rare surtout venant d’un organe de l’état), quand on s’intéresse à l’horreur que constitue l’enfermement, la façon dont la CGLPL a de le poser, son focntionnement et le rôle qu’elle occupe pour légitimer le fait que ces lieux existent, est en soi critiquable.

Tout d’abord, la CGLPL est nommée par l’état et subventionnée par celui-ci. Elle travaille avec une cinquantaine de personnes dont les métiers laissent rêveurs : magistrat.es, journalistes, militaires, universitaires, gendarmes, médecins, psychiatres, directeur.ices de services pénitentiaires… Tout.es ces charmant.es collègues sont choisi.es en fonction du rôle particulier qu’ielles occupent au sein de l’ordre social, celui de la…

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Auteur: IAATA