Une carte de Noël

En repensant à « grands frais » l’échec de l’Internationale en 1914.
En portant la guerre civile en Israël ET, « en même temps », en Palestine.
Le gouvernement israélien ne « représente » pas plus « Israël » ou « LES Israéliens » (des unités imaginaires) que le Hamas n’est « représentatif » de « LA Palestine » ou « des palestiniens » (autres unités imaginaires).

C’est par la destruction, déconstruction, des UNITÉS imaginaires, des unifications forcées, des monothéismes politiques, que l’on peut « espérer » (enfin, de l’espoir !) cheminer vers « La Paix ».
En traversant, sans boussole, un vaste champs de mines.
Marche mortelle !

La question de « la solidarité », et, donc, de l’Internationale reconfigurée, doit être complexifiée.
En partant de l’axiome : il n’existe jamais « d’unité », par exemple de « peuple uni » ou « d’unité nationale ».
Toute « unité » est une formation militaire, imposée, contrainte ; c’est un rouage fonctionnel du despotisme. Dont la métaphysique des Unités et de l’UN est sa dogmatique.
Il n’existe pas plus de « peuple palestinien uni » que de « peuple israélien uni ».
Le Hamas ne « représente » pas plus LA Palestine (qui est une unité imaginaire) que le gouvernement de droite nationaliste religieuse ne « représente » Israël (qui est également une unité imaginaire).
Encore une fois et toujours, c’est l’antagonisme ou les luttes qui divisent « LE Peuple » (imaginaire) qui doivent être, analytiquement, posées en premier, comme axiome (la lutte vient d’abord).
La solidarité des Damnés, l’Internationale, doit toujours s’envisager CONTRE toute unification imposée, en particulier CONTRE une unité nationale hallucinée ou CONTRE toute forme communautaire ou « villageoise ».
Ce thème de l’absence radicale d’unité, pas de définition substantielle, le clivage est toujours premier, depuis « l’individu », bien divisé, jusqu’à LA société, toujours en guerre…

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Auteur: dev