Une cascade de procès mêlant l’extrême-droite et la LDH à Montpellier

Dans les affaires jugées le 7 septembre à Montpellier, le dossier opposant l’avocat Jean-Jacques Gandini à Alexandre Bellotti, ancien doctorant en droit, a occupé une place importante dans les débats, le commando de la faculté de Droit planant dans l’air. L’affaire concernant Sophie Mazas, référente locale de la LDH, face à des membres de l’extrême-droite, a été renvoyée

14 heures, la salle d’audience René-Cassin du tribunal correctionnel de Montpellier est pleine. Après quelques renvois de dossiers, Jean-Jacques Gandini, avocat honoraire membre de la Ligue des Droits de l’Homme est appelé à la barre.

Des propos sur le commando de la fac de droit

Jean-Jacques Gandini est poursuivi à la suite de la plainte déposée le 30 juillet 2021 par Alexandre Bellotti, avec constitution de partie civile devant le juge d’instruction, pour “complicité de diffamation publique envers un particulier”. Alexandre Belloti, ancien doctorant en droit cité dans le procès du commando de la faculté de droit sans avoir été poursuivi, reproche à l’avocat de la LDH des propos tenus lors d’une émission organisée par les médias indépendants de Montpellier, le soir du 20 mai 2021. Il rendait compte du suivi d’une audience durant laquelle Philippe Pétel, ex doyen de la fac de droit, et Patricia Margand, compagne du professeur d’histoire du droit Jean-Luc Coronel, étaient poursuivis dans l’affaire du commando cagoulé et armé de la faculté de droit qui a fait irruption dans un amphithéâtre le 22 mars 2018 pour déloger des étudiants en lutte.

Les propos tenus le 20 mai 2021, et diffamants selon Alexandre Bellotti, sont les suivants : « Le Président a clos la journée en lisant les procès-verbaux des victimes pour bien mentionner et rappeler que, l’air de rien en donnant des noms, et les noms notamment de Demaison, Bellotti et Vialla, que, par conséquent, il n’y a peut-être pas tous les membres du…

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Auteur: Le Poing