Une COP28 (pas vraiment) historique

La bonne direction

Cette COP28 s’annonçait historique. Pour commencer, parler de climat à Dubaï, dans une assemblée présidée par le dirigeant de la plus grande compagnie pétrolière et gazière des Émirats arabes unis pouvait sembler risqué. Ensuite, tout le monde était au rendez-vous : les gouvernements avec des discours d’ouverture plein d’ambition et la société civile à l’affût. Parce qu’une COP ça ne se rate pas. Aujourd’hui, c’est le seul rendez-vous mondial pour parler de la crise climatique avec tous les pays réunis autour de la table. L’urgence climatique est trop grande pour nous permettre de tourner le dos aux initiatives, particulièrement celles qui nous rassemblent. Car le changement dont nous avons besoin passera par un mouvement collectif, impérativement. Pour sauver la planète, nous devons toutes et tous nous y mettre. Alors, il faut relever ses manches.

C’est ce qu’ont fait, pendant plus de deux semaines, de nombreux pays et leurs délégations, les associations, les parties civiles, les observateurs… Évidemment, il y a eu quelques diversions. Oui, le lobby des énergies fossiles était bien présent. Mais un cap important a été franchi : pour la première fois, le texte de décision finale de la COP28 parle d’une “transition hors des énergies fossiles”.

Nous l’attendions et c’était un passage obligatoire pour permettre d’envisager ensuite une quelconque progression. Tous les pays présents à Dubaï, y compris les principaux producteurs d’énergies fossiles, s’accordent aujourd’hui à dire que les énergies fossiles ne sont pas notre avenir.

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Auteur: Greenpeace France