Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Rapporteure spéciale des Nations Unies sur le droit à la santé a soutenu « la décriminalisation totale de la consommation de drogues ».
Il faut « mettre fin à la [guerre contre la drogue], car il s’agit d’une guerre contre les personnes, a déclaré Tlaleng Mofokeng, invitant « tous les États à se concentrer sur la dignité, la santé publique et les droits de l’homme ».
Pour l’experte indépendante onusienne, les États devraient évaluer la possibilité de créer un mécanisme chargé de surveiller la situation des politiques en matière de drogues et des droits de l’homme. D’autant que la réduction des risques en tant qu’approche améliorera la confiance, le dialogue, la créativité et l’innovation en ce moment urgent de changement de paradigme.
La criminalisation affecte de manière disproportionnée certains individus
Une façon de rappeler que la criminalisation n’est qu’une option unique et extrême au sein d’un éventail de réglementations. « Les cadres réglementaires doivent être élaborés de manière cohérente par les États, sur la base de preuves scientifiques, en tenant compte des asymétries de pouvoir et sans subir l’influence indue des entreprises ».
« L’application des lois et des politiques en matière de drogues aggrave d’autres formes de discrimination et affecte de manière disproportionnée certains individus, tels que les personnes sans domicile fixe ou pauvres, les personnes souffrant de problèmes de santé mentale, les travailleurs du sexe, les femmes, les enfants, les personnes LGBTIQA+, les Noirs, les peuples autochtones, les migrants, les personnes incarcérées ou détenues, les personnes handicapées, les personnes vivant avec le VIH, la tuberculose ou l’hépatite, et les personnes vivant dans les zones rurales », a affirmé Mme Mofokeng.
Dans son quatrième rapport présenté à Genève au Conseil des droits de l’homme, la…
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Auteur: Nations Unies FR