Une guerre en Ukraine pour sortir du COVID ? — Éric Verhaeghe.

Une bonne guerre en Ukraine pour sortir de la crise du COVID ! Quelle idée fulgurante ! Après avoir envoyé (prétendument) 90% de sa population au casse-pipe d’une vaccination obligatoire mais avec un produit sous autorisation conditionnelle tant on manque de recul pour l’évaluer, la caste mondialisée qui tient l’Union européenne se sent d’envoyer les survivants du vaccin au casse-pipe de la guerre avec la Russie.

Cela tombe bien ! C’est dans les pays d’Europe de l’Est que le taux de vaccination est le plus faible. C’est là que les réserves de chair à canon se trouvent…

La guerre pour sortir de la crise, une vieille ficelle

On connaît cela depuis des siècles !

Quand la situation intérieure se bloque, une bonne crise extérieure permet d’appeler à l’unité nationale, à l’élan patriotique, à l’effort de guerre qui nourrit les marchands d’armes et les profiteurs en tous genres.

On a connu ça depuis trente ans, à des degrés divers. Tout le monde se souvient de l’énorme bobard inventé par la CIA sur les armes de destruction massive en Irak pour justifier une guerre destructrice, dévastatrice, qui a enrichi le Deep State étasunien.

À l’époque, les médias détenus par les oligarques proches de la CIA nous sommaient d’admettre sans aucun esprit critique que n’importe quel tuyau d’arrosage dans un jardin était un canon de longue portée dressé par Saddam Hussein vers Israël ou vers l’Europe.

Les temps changent, mais les méthodes restent, et la connerie profonde du bourgeois français moyen n’a pas pris une ride. Les mêmes ont gobé la mise en scène du COVID qui a permis aux laboratoires pharmaceutiques de s’enrichir avec l’argent des contribuables. Les mêmes vomiront Poutine demain, en expliquant qu’il est le pire des dictateurs, que l’Ukraine doit être un pays libre, et que la guerre est une bonne chose.

La guerre… une bonne chose… à condition bien entendu qu’elle ne tue aucun des enfants de la bourgeoisie qui en fait l’éloge, et qu’elle n’empêche pas de partir en vacances sur la Côte d’Azur, valeur suprême d’une caste dirigeante décadente.

Moyennant cette limite et cette réserve, on ne trouvera aucun bien-pensant en France pour regretter que l’OTAN emboîte le pas des va-t’en-guerre ukrainiens pour qui le combat contre Poutine est sacré.

Après vingt-quatre mois d’épuisement coronaviral, quoi de mieux qu’une bonne guerre loin de nos frontières pour se changer les idées ?

Les apprentis sorciers vont encore frapper

On le sentait bien, depuis…

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Auteur: Éric Verhaeghe. Le grand soir