Chaque année, environ 1 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA, aussi connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig). Et 4 000 Canadiens vivent actuellement avec cette maladie.
Il existe peu de traitements efficaces pour ralentir sa progression. Malheureusement, la plupart des personnes qui en souffrent décèdent deux à cinq ans après leur diagnostic.
Chercheurs en neurosciences, nous consacrons nos travaux à tenter de trouver des manières de réduire les symptômes de la SLA. Dans cet article, nous discuterons des résultats prometteurs de l’une de nos récentes études.
La SLA, une maladie complexe
La SLA est une maladie neurodégénérative. Les personnes qui en sont atteintes perdent graduellement la capacité à effectuer des mouvements volontaires en raison d’une perte de communication entre le système nerveux et les muscles.
Depuis la première description de cette maladie par le neurologue Jean-Martin Charcot en 1874, notre compréhension scientifique de la SLA a beaucoup évolué.
De nos jours, il est largement reconnu que la SLA est une maladie qui affecte plusieurs types de cellules comme les cellules immunitaires, les cellules musculaires, les cellules gliales (celles qui entourent et isolent les neurones) et les neurones. Or, pour des raisons toujours inconnues, les motoneurones, soit les cellules responsables de contrôler les mouvements volontaires et involontaires, sont particulièrement vulnérables.
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S’attaquer aux motoneurones
Les motoneurones ont une morphologie complexe avec plusieurs projections, comme les branches d’un arbre. Elles connectent le cerveau et la moelle épinière aux muscles. Ce…
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Auteur: Mari Carmen Pelaez, PhD Candidate, Université Laval