Une professeure de lycée suspendue à Sens pour avoir rendu hommage aux victimes du Génocide à Gaza

Le 26 mars dernier, dans le Lycée Janot-Curie de Sens, une enseignante de physique-chimie accepte, sur demande des ses élèves, de faire une minute de silence « en hommage aux victimes de Gaza ». Le 31 mars elle est suspendue par le rectorat pour « manquement à l’obligation du respect de neutralité ».

« Une décision brutale et incensée »

la professeur de physique-chimie du Lycée de Sens est toujours interdite de dispenser des cours. Ce n’est qu’au début du mois de mai que les principaux syndicats de prof prennent connaissance de cette histoire. C’est d’une seule voix que FO, la FSU, CGTeduc et même la CFDT bourgogne dénoncent une décision brutale et incensée. La décision de l’enseigante ne relevant en aucun cas d’un manquement au devoir de neutralité, le minitère de l’éducation lui même formulant que « le rôle des enseignants d’aborder le sort des victimes du “conflit israélo-palestinien” et de leur rendre hommage » (Fevrier 2025).

Le rectorat reste campé sur ses positions, fustigeant l’enseignante d’avoir pris position en initiant cette minute de silence, récit contradictoire avec celui des élèves. La professeure elle-même dit avoir répondu à une demande de ses élèves, qui voulaient rendre hommage aux victimes de gaza, en laissant même le choix aux élèves qui ne voudraient pas observer une minute de silence de sortir de la classe.

« La Négation des souffrances du peuple Palestinien »

Que l’enseignante ait initié ou non cette minute de silence, là n’est pas vraimet la question finalement. Cette décision montre à quel point l’Etat nie l’exitence factuelle d’un Génocide, qu’il ne considère pas les gazaouis comme des victimes. Le Rectorat considère carrément que dénoncer la guerre menée par Israël, sans même parler de Génocide, et ne serait-ce que pleurer ou vouloir rendre hommage aux mort.e.s de Gaza, c’est une prise de position politique. Ce n’est pas un geste de…

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