Une taupe à la Maison blanche

Une perte indicible

Ce n’est pas sans raison si le 5 novembre dernier nous avons eu la sensation, désormais familière, de vaciller dans l’abîme. La débandade vertigineuse du camp démocrate a été comme un coup de tonnerre dans le ciel livide de nos derniers espoirs : comment un pays qui a été capable d’élire Joe Biden, a-t-il pu passer à côté de Kamala Harris ?

Avec elle, c’est une nouvelle part de nous-mêmes qui s’effondre. Son programme visant à « tourner la page » tout en continuant à faire exactement la même chose, avait tout pour nous séduire. Et la force de ses engagements, comme par exemple son soutien sans faille à l’anéantissement des habitants Gaza, n’a laissé personne indifférent. Avec elle, la gauche mondiale vient de perdre une de ses figures les plus inspirantes, du calibre d’une Sandrine Rousseau, voire même d’une Marlène Schiappa.
De part et d’autre de l’Atlantique, beaucoup s’interrogent : que va-t-il rester de la démocratie ?

Des conséquences incalculables

Depuis longtemps, nous savons à quoi nous en tenir sur Donald Trump. Nous ne connaissons que trop ses pulsions extractivistes, et son penchant extrême-droitier pour le climato-scepticisme. Comment ne pas voir, dans son projet insensé de réhabilitation des pailles en plastique, une attaque sans précédent contre la vie sur terre ?

Avec lui, il existe un risque très important de régression dans la lutte contre le réchauffement climatique, s’alarme Emmanuel Macron. « Donald Trump et les climatosceptiques prêts à inonder la Maison Blanche », surabonde avec empressement l’ex quotidien d’opposition L’Humanité. Une fois de plus, nous voilà au bord du gouffre : pour continuer à transiter vers le vivant, il va falloir redoubler d’efforts.
Bulletin paroissial des minorités souffrantes, Mediapart a su mieux que personne traduire ce qui se passe en nous, sous la plume inspirée de Carine Fouteau…

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Auteur: Olivier FOREAU