« Une vraie faillite morale » : Thomas Porcher dénonce les patrons qui préfèrent le RN

Sous le feu des critiques et des peurs du grand patronat, le nouveau front populaire a présenté le chiffrage du programme vendredi dernier. Lisa Lap et Andreï Manivit étaient sur place.
Au delà des partis politiques traditionnels, le “NFP” rassemble aussi société civile, chercheurs, associations et syndicats. Lors du chiffrage vendredi dernier, des économistes étaient présents pour soutenir le programme, dont Julia Cagé. Services publics, salaires, écologie, culture, sport… le NFP promet de réinjecter du budget.
Ils annoncent 50 milliards de dépenses la première année, 100 milliards l’an prochain et 150 milliards à l’horizon 2027. Les porteurs du programme ainsi que l’économiste Julia Cagé assurent que ces dépenses sont couvertes par des recettes, passant notamment sur les taxations des superprofits, le rétablissement de l’ISF, la fin des subventions aux entreprises sans contrepartie ou une plus grande dégressivité de l’impôt sur le revenu.

Mais alors, si on taxe, est-ce que les investisseurs, les grandes fortunes, les entreprises, vont s’enfuir et nous conduire à notre perte ? Julia Cagé démonte cette idée reçue, et avance des données empiriques : la politique d’Emmanuel Macron qui a fortement soutenu les entreprises n’a pas réglé les problèmes de dettes ou d’emplois, à part faire exploser les profits.

Sur l’augmentation des salaires, Jordan Bardella avait fustigé la gauche en défendant les patrons qui seraient assommés par les charges. À cela, le nouveau front populaire répond que les petites entreprises seront aidées, et que les autres ont les moyens de le faire. Pour les impôts, le NFP assure que jusqu’à 4000 euros par mois, rien ne changera, ou baissera. Le programme chiffre aussi une hausse de l’investissement de l’État et de la commande publique, ce qui augmenterait l’activité des entreprises françaises. Ils comptent sur “l’effet multiplicateur”.

“C’est un…

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Auteur: Le Média