Union, action, reconstruction – l'appel de Georges Gastaud — Georges GASTAUD

https://www.youtube.com/watch?v=ABBBLRvDD10

Par Georges Gastaud, directeur politique d’Initiative politique, ancien secrétaire national du PRCF

Chers camarades et ami(e)s,

C’est à la fois avec émotion, fierté et espoir que je vous salue à l’occasion de cette allocution de clôture de la Sixième Conférence nationale du Pôle de Renaissance Communiste en France alors qu’une nouvelle génération combative, compétente et dévouée, conduite notamment par Fadi, Rachida et Gilliatt, prend peu à peu le relais des initiateurs de la Coordination communiste et des fondateurs du PRCF.

Avec émotion d’abord : car je ne puis m’empêcher de penser, non seulement aux actuels membres de la présidence du PRCF, Léon Landini, Pierre Pranchère et Jean-Pierre Hemmen, qui continuent le combat malgré le grand âge ou la maladie, non seulement à Vincent, Clément et Rémi qui animent et maintiennent nos médias contre vents et marée, non seulement à Madeleine, Annette, Jany, Annie, Diane, Gilda, Didier, Jean-Claude, Bernard Guillaumin, Bernard Colovray, Jo Hernandez, Benoît, qui ont structuré notre organisation au long cours, mais à nos grands anciens décédés qui, après avoir animé la Coordination des militants communistes du PCF, puis la FNARC, ont solidement jeté les bases politiques de notre organisation franchement communiste : que les jeunes générations qui prennent peu à peu les commandes avec le soutien des anciens n’oublient pas les noms et l’apport de Georges Hage, d’Henri Alleg, de Désiré Marle, de Jeanne Colette, de Simone Nicolo-Vachon, d’Eugène Kerbaul, d’Henriette Dubois, de René Lefort, de Bernard Parquet, de Jacques Coignard, d’Arsène Tchakarian, de Georges Cabaret, de Jean-Claude Gandiglio, de Jean Bonnet, d’Etorix de Angelis, de Marcel Mathieu, de Robert Meyer… et de bien d’autres que je ne saurais citer tous ici.

Avec fierté aussi, à propos de notre parcours politique tactiquement sinueux mais politiquement droit comme un i. Dès les années 1970, les tout jeunes militants qu’étaient plusieurs d’entre nous ont dû, tout en menant sans relâche leur travail communiste et syndical de terrain, dénoncer à leurs risques et périls le suicidaire tournant droitier du PCF qu’avait brutalement accentué le 22ème congrès de ce parti (1976). A coups de reniements (la dictature du prolétariat, le marxisme-léninisme, l’internationalisme prolétarien, puis le centralisme démocratique et le socialisme furent tour à tour retirés des statuts), à force d’accommodation à l’Europe…

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Auteur: Georges GASTAUD Le grand soir